Revoir Ephèse...
Rebonjour chers lecteurs;
Pendant que mon cher Parti Socialiste continue de s'effondrer peu à peu et que le président de la République fait de son côté la démonstration d'un volontarisme impressionnant, j'ai pris plaisir à vagabonder à travers les ruines d'Ephèse et de Hiérapolis. L'histoire de l'effondrement de l'empire Romain est une leçon de modestie sans pareille à destination de tout dirigeant moderne. On peut avoir l'impression de laisser de solide traces de son passage au pouvoir, d'avoir bâti quelques chose qui ne risque pas de s'effondrer, alors qu'en quelques années sous la coupe d'ambitieux au talent relatif, tout peut s'écrouler. C'est ce qui arrive au Parti Socialiste et ce que François Hollande continue - aujourd'hui encore! - d'accélérer.
Après l'excellent livre de Claude Allègre, Lionel Jospin lui même est monté au créneau pour dénoncer le danger qu'il y aurait à laisser les clés du parti à Ségolène Royal et/ou à son ex-compagnon, allant même jusqu'à introniser Bertrand Delanoé comme son successeur... Pendant ce temps, la direction du parti et les partisans (plus ou moins fidèles) de Ségolène Royal, de Gorce à Montebourg en passant par Jean-Marc Ayrault ont entonné le couplet de la "responsabilité collective", ce poison mortel qui exonère au final quiconque de se remettre en question.
Non, cette candidate n'était pas la bonne, la méthode employée, la prestation entre les deux tours et le score final ont démontré - s'il en était besoin - qu'il fallait quelque chose de plus qu'un refrain aux allures modernistes mais sur bien des points ne tranchant pas les seules questions qui vaillent.
Ces questions fondamentales autour de la façon d'appréhender le capitalisme financier et réformer la France en profondeur, le Parti Socialiste - excepté semble-t-il Bertrand Delanoé (mais avec quelles réponses???) et Manuel Valls - semble avoir renoncé à se les poser et sans doûte soulagé de pouvoir jouer son rôle de parti d'opposition permanent, fait un pas en avant à la Rochelle pour en refaire 10 en arrière avec cette image pitoyable d'un premier secrétaire en visite à... la fête de l'Huma!
Il y a quelques années, sous mon septennat, un slogan choc avait fait florès avec de bonnes raisons à l'époque : 'au secours, la droite revient'... Quand on voit un tel tableau, on l'imagine aisément inversé!!
Après l'excellent livre de Claude Allègre, Lionel Jospin lui même est monté au créneau pour dénoncer le danger qu'il y aurait à laisser les clés du parti à Ségolène Royal et/ou à son ex-compagnon, allant même jusqu'à introniser Bertrand Delanoé comme son successeur... Pendant ce temps, la direction du parti et les partisans (plus ou moins fidèles) de Ségolène Royal, de Gorce à Montebourg en passant par Jean-Marc Ayrault ont entonné le couplet de la "responsabilité collective", ce poison mortel qui exonère au final quiconque de se remettre en question.
Non, cette candidate n'était pas la bonne, la méthode employée, la prestation entre les deux tours et le score final ont démontré - s'il en était besoin - qu'il fallait quelque chose de plus qu'un refrain aux allures modernistes mais sur bien des points ne tranchant pas les seules questions qui vaillent.
Ces questions fondamentales autour de la façon d'appréhender le capitalisme financier et réformer la France en profondeur, le Parti Socialiste - excepté semble-t-il Bertrand Delanoé (mais avec quelles réponses???) et Manuel Valls - semble avoir renoncé à se les poser et sans doûte soulagé de pouvoir jouer son rôle de parti d'opposition permanent, fait un pas en avant à la Rochelle pour en refaire 10 en arrière avec cette image pitoyable d'un premier secrétaire en visite à... la fête de l'Huma!