La mort du PS, suite
Bonjour aux lecteurs estivaux qui me font l'honneur et le plaisir de leur visite.
Je suis ouvert à vos points de vue, n'hésitez pas à commentez mes posts. J'essayerais de faire en sorte de pouvoir répondre au plus vite si cela était nécessaire.
Je voulais dire encore un mot sur François Hollande. Certains ont pu être surpris que je ne prenne pas la peine de noter hier la phrase du premier secrétaire sur 'le coup d'éclat permanent' de Nicolas Sarkozy. La formule n'est pas mal trouvée, mais la libération des infirmières bulgares détenues en Lybie aujourd'hui donne du sens à la stratégie du chef de l'état. De plus, sur son excellent blog, Arthur Goldhammer avait déjà fait son analyse de ce bon mot. Il est aujourd'hui sévère avec le PS, dont certains dirigeants se sont permis des analyses aussi stupides que la vision du monde que nous propose ce parti depuis des années. Même un homme éclairé comme Pierre Moscovici, qui est l'un des politiques les plus actifs sur la blogosphère ces jours-ci, a fait une déclaration sur "la politique du coucou" de Sarkozy et son équipe (il en a d'ailleurs aussi profité pour épingler méchamment Lang)... Pourquoi tant de sectarisme, encore et toujours? La gauche par ses valeurs morales, par son attachement à l'humanisme, à l'humain, ne devrait jamais faire preuve d'une telle rigidité intellectuelle. Ses dirigeants devraient, à défaut de reconnaître les efforts du chef de l'état en ce sens, faire preuve d'un minimum d'ouverture... Ces critiques qui fusent alors qu'on attend d'abord et avant tout l'expression d'un sentiment de réjouissance pour ces infirmières après tant d'années de captivité, sont de nouvelles preuves du décalage entre ce parti sclérosé et la société. Si encore elles signifiaient que le Parti était en avance sur son temps, on aurait un espoir qu'un ajustement ait lieu. Malheureusement, c'est peine perdue semble-t-il, les vieux démons l'emportent et la rénovation attendra. Combien de temps encore??
Plus que tout, la haine qui se déverse sur le président, alors que les français continuent à une grande majorité de lui accorder leur confiance, est stupide. Elle est contre-productive à l'heure actuelle. Sans aller jusqu'à dresser un panégyrique de l'action et de la personnalité du chef de l'état, les socialistes devraient avoir le courage de voir les points sur lesquels, comme le déclare Kouchner, Nicolas Sarkozy emprunte des points de vue et "des positions défendues par la gauche". Ils devraient au moins dissocier le personnage et sa politique et faire moins parler la partie d'eux même qui déteste cet homme, souvent car il y a beaucoup de jalousie derrière, et plus leurs compétences pour parler des problèmes rencontrés par leurs compatriotes et les moyens d'y remédier. Ils pourraient aussi examiner ce en quoi les propositions du gouvernement ne sont pas les bonnes.
Ces mêmes socialistes devraient avoir le courage de se réjouir lorsque leurs positions intimes triomphent comme c'est parfois le cas et ne pas villipender par exemple les réformes que pourrait mettre en place le gouvernement suite aux propositions de Martin Hirsch d'un revenu de solidarité active. Cela n'empêche pas par ailleurs de lutter contre les scandales contenus dans le paquet fiscal et les imperfections des réformes de l'université et de la justice... Mais au moins, cela montre une volonté d'être constructif au service de son pays, ne pas être une simple opposition stérile, qui se complaît dans les combats inutiles et la médiocrité permanente!
Beaucoup de leaders claironnent que ce ne sont pas les questions de personnes qui priment et que le Parti Socialiste a besoin de se rénover par les idées... Foutaises que celà! Ce dont le parti a besoin, c'est d'être dirigé par celui ou celle qui aura la force de le reconstruire au cours des cinq années qui viennent. De quelqu'un qui n'ait pas peur de dire aux socialistes leurs 4 vérités sur la façon dont ils se sont constamment trompés dans leur analyse de la société depuis plus de 10 ans. Quelqu'un qui soit un vrai leader et ne suive pas l'opinion, mais l'aspire derrière lui ou elle en provoquant les débats qui deviendront peu à peu importants pour les années à venir, ceux sur lesquels on peut attendre une gauche moderne. Je dois avouez à mon grand désarroi ne voir personne pour tenir ce rôle à l'heure actuelle, mais cette personne doit exister quelque part, il y en à quelques unes par siècle et la gauche en a besoin maintenant. C'est cette recherche qui est désormais fondamentale.
Je suis ouvert à vos points de vue, n'hésitez pas à commentez mes posts. J'essayerais de faire en sorte de pouvoir répondre au plus vite si cela était nécessaire.
Je voulais dire encore un mot sur François Hollande. Certains ont pu être surpris que je ne prenne pas la peine de noter hier la phrase du premier secrétaire sur 'le coup d'éclat permanent' de Nicolas Sarkozy. La formule n'est pas mal trouvée, mais la libération des infirmières bulgares détenues en Lybie aujourd'hui donne du sens à la stratégie du chef de l'état. De plus, sur son excellent blog, Arthur Goldhammer avait déjà fait son analyse de ce bon mot. Il est aujourd'hui sévère avec le PS, dont certains dirigeants se sont permis des analyses aussi stupides que la vision du monde que nous propose ce parti depuis des années. Même un homme éclairé comme Pierre Moscovici, qui est l'un des politiques les plus actifs sur la blogosphère ces jours-ci, a fait une déclaration sur "la politique du coucou" de Sarkozy et son équipe (il en a d'ailleurs aussi profité pour épingler méchamment Lang)... Pourquoi tant de sectarisme, encore et toujours? La gauche par ses valeurs morales, par son attachement à l'humanisme, à l'humain, ne devrait jamais faire preuve d'une telle rigidité intellectuelle. Ses dirigeants devraient, à défaut de reconnaître les efforts du chef de l'état en ce sens, faire preuve d'un minimum d'ouverture... Ces critiques qui fusent alors qu'on attend d'abord et avant tout l'expression d'un sentiment de réjouissance pour ces infirmières après tant d'années de captivité, sont de nouvelles preuves du décalage entre ce parti sclérosé et la société. Si encore elles signifiaient que le Parti était en avance sur son temps, on aurait un espoir qu'un ajustement ait lieu. Malheureusement, c'est peine perdue semble-t-il, les vieux démons l'emportent et la rénovation attendra. Combien de temps encore??
Plus que tout, la haine qui se déverse sur le président, alors que les français continuent à une grande majorité de lui accorder leur confiance, est stupide. Elle est contre-productive à l'heure actuelle. Sans aller jusqu'à dresser un panégyrique de l'action et de la personnalité du chef de l'état, les socialistes devraient avoir le courage de voir les points sur lesquels, comme le déclare Kouchner, Nicolas Sarkozy emprunte des points de vue et "des positions défendues par la gauche". Ils devraient au moins dissocier le personnage et sa politique et faire moins parler la partie d'eux même qui déteste cet homme, souvent car il y a beaucoup de jalousie derrière, et plus leurs compétences pour parler des problèmes rencontrés par leurs compatriotes et les moyens d'y remédier. Ils pourraient aussi examiner ce en quoi les propositions du gouvernement ne sont pas les bonnes.
Ces mêmes socialistes devraient avoir le courage de se réjouir lorsque leurs positions intimes triomphent comme c'est parfois le cas et ne pas villipender par exemple les réformes que pourrait mettre en place le gouvernement suite aux propositions de Martin Hirsch d'un revenu de solidarité active. Cela n'empêche pas par ailleurs de lutter contre les scandales contenus dans le paquet fiscal et les imperfections des réformes de l'université et de la justice... Mais au moins, cela montre une volonté d'être constructif au service de son pays, ne pas être une simple opposition stérile, qui se complaît dans les combats inutiles et la médiocrité permanente!
Beaucoup de leaders claironnent que ce ne sont pas les questions de personnes qui priment et que le Parti Socialiste a besoin de se rénover par les idées... Foutaises que celà! Ce dont le parti a besoin, c'est d'être dirigé par celui ou celle qui aura la force de le reconstruire au cours des cinq années qui viennent. De quelqu'un qui n'ait pas peur de dire aux socialistes leurs 4 vérités sur la façon dont ils se sont constamment trompés dans leur analyse de la société depuis plus de 10 ans. Quelqu'un qui soit un vrai leader et ne suive pas l'opinion, mais l'aspire derrière lui ou elle en provoquant les débats qui deviendront peu à peu importants pour les années à venir, ceux sur lesquels on peut attendre une gauche moderne. Je dois avouez à mon grand désarroi ne voir personne pour tenir ce rôle à l'heure actuelle, mais cette personne doit exister quelque part, il y en à quelques unes par siècle et la gauche en a besoin maintenant. C'est cette recherche qui est désormais fondamentale.