Les autres sujets - le retour de la France dans le monde
En quelques mots, je voulais réagir aux autres thèmes de l'actualité, chargée en ce moment! Après le retour de la France en Europe en fin de semaine dernière, c'est sur la scène internationale que le Président et son équipe (Bernard Kouchner, Rama Yade, déjà surnommée la "Condi" française et Jean-Marie Bockel) ont voulu se positionner.
Hier a eu lieu à Paris une réunion ministérielle pour tenter de trouver des solutions à la crise dramatique qui touche le Darfour. Malgré l'absence remarquée du Soudan, les représentants présents, notamment Condoleezza Rice ou Ban Ki Moon ont réaffirmé leur soutien au déploiement d'une force de 20 000 hommes de l'Union Africain et de l'Onu. Espérons que la pression soit maintenue pour que cela se traduise par des actes au plus tôt.
Tony Blair, qui quitte le pouvoir demain après 10 ans de bons (d'excellents même!) et loyaux services à la Couronne britannique, est pressenti comme émissaire du quartet (Onu, États-Unis, Union Européenne et Russie) qui tente de trouver des solutions au conflit israëlo-palestinien. Je pense que c'est une bonne nouvelle et qu'il ne faut pas que l'on se prive du talent de cet homme d'exception. La place qui serait à sa mesure ensuite, vu sa relative jeunesse et ce que cela signifierait pour les britanniques, c'est bel et bien celle de premier président de l'Union Européenne. Espérons que ce soit le cas un jour! Ce serait une bonne opportunité de tenter de rendre les anglais un peu plus europhilles, eux qui ont accueillis dans la douleur les engagements de la Grande-Bretagne pour le traité simplifié et tentent aujourd'hui d'obtenir un référendum sur le sujet (tabloïds et oppositions sont à l'unisson là dessus).
Je passe sur la nomination de Jean-Marc Ayrault et Jean-François Copé comme représentants respectifs du PS et de l'UMP à l'Assemblée Nationale. L'un et l'autre ont des qualités, mais l'un et l'autre ne méritent pas pour autant de jouer les premier rôles. Il faut dire que le choix dans les rangs du PS bien qu'important en nombre était plutôt décourageant! Espérons enfin que Dominique Strauss-Kahn, qui s'emploie à l'heure actuelle à réfléchir à une stratégie à la Ségolène Royal (jouer l'opinion contre le parti) sera candidat avec Didier Migaud à la présidence de la commission des finances de l'Assemblée, réservée à l'opposition par le Président. Cela pourrait lui donner une place de choix pour la suite des événements.
Je passe sur la nomination de Jean-Marc Ayrault et Jean-François Copé comme représentants respectifs du PS et de l'UMP à l'Assemblée Nationale. L'un et l'autre ont des qualités, mais l'un et l'autre ne méritent pas pour autant de jouer les premier rôles. Il faut dire que le choix dans les rangs du PS bien qu'important en nombre était plutôt décourageant! Espérons enfin que Dominique Strauss-Kahn, qui s'emploie à l'heure actuelle à réfléchir à une stratégie à la Ségolène Royal (jouer l'opinion contre le parti) sera candidat avec Didier Migaud à la présidence de la commission des finances de l'Assemblée, réservée à l'opposition par le Président. Cela pourrait lui donner une place de choix pour la suite des événements.