Après le débat....
Bonjour à tous,
Alors que la presse ne désigne pas de vrai gagnant au débat d'hier soir, les français semblent dans un premier sondage avoir trouvé Nicolas Sarkozy plus convainquant. Il est vrai que la forte tension qui a régné hier soir ne favorisait pas l'écoute sereine, mais faisait plus appel au raisonnement partisan. Les supporters de l'une et les afficionados de l'autre ont du en être renforcés, cependant cette rencontre restera comme une preuve que le débat d'idées qui était attendu pour le deuxième tour n'aura pu avoir vraiment lieu.
De par la molesse des présentateurs, et de leurs questions qui ont éludées quelques problèmes fondamentaux (comme le rélève avec dépit Jacques Attali sur son blog), de par la volonté des candidats de ne pas prendre de risque, l'exercice, bien que beaucoup plus dynamique qu'en 1995, n'aura pas tenu ses promesses.
Alors chacun verra ce qu'il veut voir, les uns la passion, les autres la haine chez une Ségolène Royal particulièrement remontée. Et du mépris ou de la sérénité chez celui qui a accusé sa concurrente de "perdre ses nerfs"... Mais rien sur la politique de la France par rapport à l'Inde, l'Afrique ou aux Etats-Unis, rien qui permette de se faire une certaine idée de notre pays, aucun des deux ne survolant véritablement les grands sujets. Espérons que celui qui sera élu apprendra!
L'autre fait du jour, c'est l'annonce par l'invité surprise de ce deuxième tour, François Bayrou, qu'il "ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy". Pour quelqu'un qui avait refusé la logique des blocs, il est assez surprenant d'entendre ce discours qui démontre bien sa volonté de faire une OPA sur les restes du Parti Socialiste. Espérons qu'il n'y arrive pas, car il faut bien reconnaître qu'il est seul, ses principaux lieutenants l'ayant abandonnés en route (à l'exception néanmoins d'Anne Marie Comparini et Gilles Artigues, qui ont déclarés vouloir voter blanc... Quelle maturité politique!).
Une saison politique de plus de deux ans va s'achever dimanche, il faut maintenant espérer que celui ou celle qui sera élu(e) continuera d'écouter les personnes qui l'auront menées au pouvoir, et surtout qu'il ou elle ait la force de faire enfin passer les grandes réformes dont notre pays a besoin après 12 ans sous Jacques Chirac. Je le clame, la véritable cible de ce blog est bien mon successeur, ce petit homme qui n'aura su donner un dessein à sa présidence et aura fait de la France un repoussoir pour tant de personnes à travers le monde.
Alors que la presse ne désigne pas de vrai gagnant au débat d'hier soir, les français semblent dans un premier sondage avoir trouvé Nicolas Sarkozy plus convainquant. Il est vrai que la forte tension qui a régné hier soir ne favorisait pas l'écoute sereine, mais faisait plus appel au raisonnement partisan. Les supporters de l'une et les afficionados de l'autre ont du en être renforcés, cependant cette rencontre restera comme une preuve que le débat d'idées qui était attendu pour le deuxième tour n'aura pu avoir vraiment lieu.
De par la molesse des présentateurs, et de leurs questions qui ont éludées quelques problèmes fondamentaux (comme le rélève avec dépit Jacques Attali sur son blog), de par la volonté des candidats de ne pas prendre de risque, l'exercice, bien que beaucoup plus dynamique qu'en 1995, n'aura pas tenu ses promesses.
Alors chacun verra ce qu'il veut voir, les uns la passion, les autres la haine chez une Ségolène Royal particulièrement remontée. Et du mépris ou de la sérénité chez celui qui a accusé sa concurrente de "perdre ses nerfs"... Mais rien sur la politique de la France par rapport à l'Inde, l'Afrique ou aux Etats-Unis, rien qui permette de se faire une certaine idée de notre pays, aucun des deux ne survolant véritablement les grands sujets. Espérons que celui qui sera élu apprendra!
L'autre fait du jour, c'est l'annonce par l'invité surprise de ce deuxième tour, François Bayrou, qu'il "ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy". Pour quelqu'un qui avait refusé la logique des blocs, il est assez surprenant d'entendre ce discours qui démontre bien sa volonté de faire une OPA sur les restes du Parti Socialiste. Espérons qu'il n'y arrive pas, car il faut bien reconnaître qu'il est seul, ses principaux lieutenants l'ayant abandonnés en route (à l'exception néanmoins d'Anne Marie Comparini et Gilles Artigues, qui ont déclarés vouloir voter blanc... Quelle maturité politique!).
Une saison politique de plus de deux ans va s'achever dimanche, il faut maintenant espérer que celui ou celle qui sera élu(e) continuera d'écouter les personnes qui l'auront menées au pouvoir, et surtout qu'il ou elle ait la force de faire enfin passer les grandes réformes dont notre pays a besoin après 12 ans sous Jacques Chirac. Je le clame, la véritable cible de ce blog est bien mon successeur, ce petit homme qui n'aura su donner un dessein à sa présidence et aura fait de la France un repoussoir pour tant de personnes à travers le monde.