Un vrai choix
Mes chers compatriotes,
En ce lendemain de premier tour, je suis heureux du message que vous avez adressé à l'Europe et au monde, un message clair et fort, qui montre à la fois votre grand intérêt pour la politique, et votre compréhension des enjeux de cette élection présidentielle. Il va falloir choisir, au delà d'une femme ou d'un homme, un projet pour faire évoluer le pays et qu'il rejoigne le reste du train européen qui ne nous attendra pas. Vous avez été très nombreux à voter, et vous avez signifié la fin d'une période ou les extrêmes pourrissaient le jeu politique français. En obtenant près des 3/4 des suffrages exprimés, les trois grands candidats démocrates et républicains ont refermé la parenthèse malheureuse de l'histoire de France qu'aura été l'ère Chiraquo-Jospiniste, ce duo qui a accompagné ce que d'aucuns ont appelé le "déclin français".
Une fois cette page tournée, et en ayant l'assurance que les deux participants du second tour ont une réelle volonté de changement, il va falloir maintenant choisir celui (ou celle) qui a le plus de chances de réussir ce changement, celui ou celle qui a la plus grande expérience, une stature et des propositions pour l'Europe et les affaires internationales, et qui saura dans le dialogue faire progresser les réformes si importantes que la France doit effectuer. À chacun de se faire sa propre opinion à ce sujet.
Cependant, il m'apparaît qu'après avoir vu les discours d'hier soir, Ségolène Royal n'a pas eu l'éloquence qu'on aurait pu attendre de quelqu'un qui ose se comparer à moi. En effet, d'un ton morne, et à un débit incroyablement lent - sans doute pour que personne ne soit perdu en route - elle a fait un bon discours sur le fond, mais le style n'y était pas.
Nicolas Sarkozy a lui su adopter un ton présidentiel. Bien qu'il ait eu un peu trop les yeux rivés sur son texte et qu'il ait lu un peu vite, sa voix sonnait plus juste et son message, rassembleur en a fait un prétendant encore plus sérieux à la fonction suprême.
En ce lendemain de premier tour, je suis heureux du message que vous avez adressé à l'Europe et au monde, un message clair et fort, qui montre à la fois votre grand intérêt pour la politique, et votre compréhension des enjeux de cette élection présidentielle. Il va falloir choisir, au delà d'une femme ou d'un homme, un projet pour faire évoluer le pays et qu'il rejoigne le reste du train européen qui ne nous attendra pas. Vous avez été très nombreux à voter, et vous avez signifié la fin d'une période ou les extrêmes pourrissaient le jeu politique français. En obtenant près des 3/4 des suffrages exprimés, les trois grands candidats démocrates et républicains ont refermé la parenthèse malheureuse de l'histoire de France qu'aura été l'ère Chiraquo-Jospiniste, ce duo qui a accompagné ce que d'aucuns ont appelé le "déclin français".
Une fois cette page tournée, et en ayant l'assurance que les deux participants du second tour ont une réelle volonté de changement, il va falloir maintenant choisir celui (ou celle) qui a le plus de chances de réussir ce changement, celui ou celle qui a la plus grande expérience, une stature et des propositions pour l'Europe et les affaires internationales, et qui saura dans le dialogue faire progresser les réformes si importantes que la France doit effectuer. À chacun de se faire sa propre opinion à ce sujet.
Cependant, il m'apparaît qu'après avoir vu les discours d'hier soir, Ségolène Royal n'a pas eu l'éloquence qu'on aurait pu attendre de quelqu'un qui ose se comparer à moi. En effet, d'un ton morne, et à un débit incroyablement lent - sans doute pour que personne ne soit perdu en route - elle a fait un bon discours sur le fond, mais le style n'y était pas.
Nicolas Sarkozy a lui su adopter un ton présidentiel. Bien qu'il ait eu un peu trop les yeux rivés sur son texte et qu'il ait lu un peu vite, sa voix sonnait plus juste et son message, rassembleur en a fait un prétendant encore plus sérieux à la fonction suprême.